Ah le design inclusif… Un sujet qui me tient à cœur vous savez.
Avec toutes ces années derrière moi j’ai vu tellement de choses évoluer et ce concept c’est une véritable bouffée d’air frais une belle avancée pour notre humanité. On pourrait presque dire que c’est une leçon de vie une invitation à la bienveillance à la considération de l’autre.
On ne parle pas seulement d’esthétique mais d’une profonde empathie d’une réelle compréhension des besoins de chacun.
Qu’est-ce que ce design inclusif au juste ?
On pourrait penser au premier abord qu’il s’agit simplement de rendre les choses accessibles aux personnes handicapées. Et c’est en partie vrai bien sûr. Mais le design inclusif va beaucoup plus loin. Il s’agit de concevoir des produits des services des expériences – que ce soit un site web une application un objet du quotidien – qui soient utilisables et agréables pour tout le monde indépendamment de leur âge de leur sexe de leur origine sociale de leurs capacités physiques ou mentales et même de leurs préférences personnelles. Imaginez un monde où tout est pensé pour s’adapter à la diversité humaine un monde où personne n’est laissé de côté ! C’est beau non ?
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C’est un peu comme faire un gâteau : vous voulez qu’il plaise à tous aux enfants comme aux grands aux végétariens comme aux carnivores aux amateurs de chocolat comme aux passionnés de fruits rouges.
Vous devez adapter votre recette penser à tous les ingrédients à la texture à la présentation… C’est exactement ce que fait le design inclusif.
Il ne s’agit pas de créer plusieurs versions différentes mais une seule qui soit universellement appréciée et fonctionnelle.
Et pour ça il faut de l’empathie de la créativité mais aussi une bonne dose de connaissances techniques bien sûr.
Le spectre des utilisateurs : une notion clé
On parle souvent du « spectre des utilisateurs » et c’est une notion essentielle pour bien comprendre ce qu’est le design inclusif.
Il ne s’agit pas de cibler un groupe spécifique mais de considérer toute la gamme des utilisateurs potentiels avec toutes leurs différences.
On pense à l’âge aux handicaps (visuels auditifs moteurs cognitifs…) aux origines culturelles aux niveaux de compétences numériques aux contextes d’utilisation… Il faut se mettre à la place de chacun imaginer les difficultés qu’ils pourraient rencontrer et trouver des solutions pour les surmonter.
Ce n’est pas facile cela demande une grande réflexion et beaucoup de patience mais le résultat en vaut vraiment la peine.
Exemples concrets de design inclusif
On voit de plus en plus d’entreprises adopter le design inclusif.
Par exemple certaines marques de vêtements utilisent des mannequins de différentes tailles et morphologies répondant ainsi à la diversité des corps.
D’autres utilisent des polices de caractères plus lisibles pour les personnes malvoyantes.
Dans le design numérique on utilise des icônes plus claires et plus faciles à comprendre des systèmes de navigation plus intuitifs des formulaires plus simples à remplir… Même l’utilisation des couleurs est importante.
Il faut éviter les contrastes trop faibles qui peuvent rendre la lecture difficile pour les personnes daltoniennes par exemple.
L’accessibilité des interfaces numériques
Un aspect crucial du design inclusif est l’accessibilité des interfaces numériques.
Il s’agit de rendre les sites web les applications et les logiciels accessibles à tous y compris aux personnes handicapées.
Il existe des normes et des recommandations pour garantir cette accessibilité comme la RGAA (Référentiel Général d’Accessibilité pour les Administrations) en France ou les WCAG (Web Content Accessibility Guidelines) au niveau international.
Ces normes définissent des critères techniques pour rendre les contenus web accessibles aux personnes handicapées.
Respecté ces normes est important sur tous les points de vue l’accessibilité est un droit fondamental.
L’importance de l’UX Writing
L’écriture elle aussi a un rôle essentiel à jouer.
L’UX writing c’est l’art d’écrire des textes clairs concis et faciles à comprendre pour tous.
Il faut éviter le jargon technique les phrases trop longues et les formulations ambiguës.
Il faut utiliser un langage simple et direct adapté à tous les niveaux de compréhension.
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Et n’oubliez pas la traduction ! Un site multilingue est un site plus inclusif.
Au-delà de la technique : l’éthique et la bienveillance
Mais le design inclusif ce n’est pas seulement une question de technique.
C’est aussi une question d’éthique et de bienveillance.
Il faut concevoir des produits et des services qui respectent la dignité de tous qui ne stigmatisent personne qui ne créent pas d’exclusion.
Il faut se poser les bonnes questions: est-ce que ce que je crée est vraiment utile pour tous ? Est-ce que c’est accessible à tous ? Est-ce que ça respecte la dignité de chacun ? Si les réponses ne sont pas évidentes et claires il faut revisiter le travail sans hésiter.
L’exemple de Microsoft
Microsoft par exemple a fait du design inclusif une priorité. Ses équipes de développement travaillent à créer des produits accessibles à tous quel que soit leur handicap.
Et c’est un exemple concret à suivre un excellent exemple de comment une grande entreprise s’engage pour l’inclusion.
Ils ont compris qu’il ne s’agit pas seulement de respecter la loi mais de créer un monde meilleur plus juste et plus équitable.
N’oubliez pas qu’il y a aussi Apple qui avec ses émojis a su faire un travail remarquable pour l’inclusion.
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Les pièges à éviter
Il y a des pièges à éviter bien sûr.
Par exemple on peut tomber dans le « pinkwashing » en proposant des produits « inclusifs » uniquement pour faire bonne figure sans réelle volonté d’améliorer l’expérience utilisateur pour tous.
Il faut donc être sincère authentique et réellement engagé dans cette démarche.
Il faut aussi faire attention aux stéréotypes aux représentations trop simplistes et aux biais cognitifs.
Le design inclusif est une aventure humaine il faut savoir prendre du recul et reconnaître ses erreurs ce qui est humain.
Conclusion : une démarche continue et évolutive
Le design inclusif n’est pas une solution miracle ce n’est pas quelque chose qu’on met en place une fois pour toutes et puis c’est fini.
C’est un processus continu qui nécessite une réflexion constante une adaptation permanente.
Les besoins des utilisateurs évoluent les technologies aussi et il faut donc s’adapter constamment.
Mais c’est un effort qui vaut la peine d’être fait.
Car le design inclusif c’est bien plus qu’une simple tendance : c’est une véritable révolution une invitation à plus d’humanité de solidarité et de justice sociale.
Et en tant qu’expert dans le domaine je peux vous assurer que c’est un chemin qui enrichit profondément à la fois professionnellement et humainement.
N’hésitez pas à vous investir pleinement dans cette démarche le monde en a grand besoin.
Et surtout rappelez-vous : l’empathie est la clé.